Librairie Publico,
spécialisée en livres anarchistes et de critiques sociales depuis 1958
Descriptif du site

La question climatique n’est-elle pas devenue un dogme entretenu par une Église moderne connue sous l’acronyme de GIEC ? N’est-il pas devenu hérétique d’émettre ne serait-ce que l’ombre d’un doute sur cette institution que Margaret Thatcher porta sur les fonts baptismaux ? Triste époque, où douter de l’infaillibilité du GIEC vous vaut le sobriquet de climatosceptique, où l’esprit critique, la démarche scientifique et le discours rationnel cèdent le pas à la peste émotionnelle…

Loin de nier l’évidence, ce livre éclaire les notions laissées obscures par les tenants du discours catastrophiste : le temps qu’il fait change, c’est un fait, peut-on pour autant l’attribuer à un nébuleux « changement climatique » dont les contours scientifiques restent au mieux vagues, au pire très inexacts ? Les météores (au sens de phénomènes naturels) s’emballent-ils sous l’effet d’un dérèglement des lois de la géophysique ? Ou bien parce que le « déménagement » prédateur imposé par le capitalisme au milieu occupé par l’Homme le rend quasi invivable ? Et comment ne pas voir en filigrane le retour en grâce du nucléaire au titre d’une indispensable décarbonation de l’économie ?

Philippe Pelletier, géographe lui-même et lecteur infatigable des grands géographes anarchistes des XIXe et XXe siècles, s’attelle ici à une indispensable tâche : remettre l’ubac et l’adret du bon côté de la montagne.