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Destination fin du monde

Robert Silverberg

lundi 29 juin 2020

Collection dyschroniques

préface inédite de l’auteur

En 1972, Robert Silverberg imagine une société où la fin du monde est le dernier divertissement à la mode.
« La fin du monde ? Un sacré spectacle, les enfants ! »

Dans un avenir proche, des jeunes couples friands de divertissements en tous genres sont réunis à l’occasion d’une soirée. Au centre des discussions, une distraction inédite tout juste expérimentée par la plupart d’entre eux : les agences de voyages temporels proposent désormais une nouvelle destination. En trois heures de temps, il est possible d’aller assister, à bord d’un vaisseau, à la fin du monde. Mais, les récits des voyageur·ses ne concordent pas. Tandis que les invité·es décrivent et comparent, à l’aune de leur caractère spectaculaire, les paysages mortifères contemplés, de l’extérieur arrivent des nouvelles alarmantes (catastrophes naturelles, épidémies...) mais qu’ils semblent totalement ignorer.

À l’heure où la notion d’effondrement fait florès tant dans l’industrie culturelle que dans les grands médias, Robert Silverberg nous enjoint à nous arracher de notre position indolente de spectacteur·ices d’un effondrement qui ne relève peut-être plus de la fiction.


Destination fin du monde
Robert Silverberg
Éditions le passager clandestin, 48 pages, 5 euros