De ça je me console
Lola Lafon
Article mis en ligne le 27 novembre 2007
dernière modification le 30 juillet 2020
Emylina, depuis son enfance, n’oublie rien, pour être sûre de ne pas oublier quelque chose d’important. Ni son grand-oncle muet, survivant déporté, ni son oncle révolutionnaire assassiné par la police dans les années quatre-vingt, ni son enfance dans la Roumanie de Ceausescu, ni les mots qu’elle classe dans son cahier « À ne pas oublier ».
Son coup de foudre pour une jeune Italienne fait aussi partie des choses inoubliables. Unies par le même sentiment de malaise et de colère face à leur génération, elles sont alliée et inséparables…