
S’appuyant sur un grand nombre de sources historiques et de témoignages de descendants des peuples concernés, cet ouvrage illustré de photographies d’époque explore les relations écologiques complexes qu’entretenaient les peuples autochtones d’Amérique du Nord avec leur environnement naturel.
L’auteur montre que les sociétés amérindiennes avaient développé des modes de vie respectueux des divers écosystèmes du continent, des grandes plaines aux denses forêts, des zones arides aux régions côtières. Pendant des milliers d’années, leurs rites et traditions ont favorisé les équilibres écologiques du continent et la préservation des ressources naturelles qui garantissaient leur subsistance.
La colonisation européenne a bouleversé de manière irrémédiable ces équilibres. La déforestation, l’introduction d’espèces invasives et de maladies infectieuses, les migrations forcées, les spoliations, la destruction des systèmes traditionnels de gestion des ressources… ont profondément impacté les cultures amérindiennes — quand elles ne les ont pas réduites à néant.
L’auteur étend sa réflexion aux leçons que nous pourrions tirer des philosophies des peuples amérindiens afin de faire face aux défis environnementaux contemporains.
J. Donald Hughes (1932-2019) est un historien états-unien spécialisé dans l’histoire écologique. Professeur à l’université de Denver pendant quarante ans, il a également travaillé comme garde saisonnier et naturaliste au parc national du Grand Canyon. Au cours de sa carrière, il a réalisé des travaux fondamentaux sur l’histoire écologique de nombreuses cultures, notamment du pourtour méditerranéen, d’Amérique du Nord et d’Asie de l’Est et du Sud.