Librairie Publico,
spécialisée en livres anarchistes et de critiques sociales depuis 1958
Descriptif du site
Le Capitalisme, c’est la guerre
Nils Andersson
Article mis en ligne le 31 janvier 2021

Des guerres asymétriques de 1990 à 2020, à celles de haute intensité demain.

Avec ce livre, Le capitalisme, c’est la guerre, sous-titré, Des guerres asymétriques de 1990 à 2020, à celles de haute intensité demain, Nils Andersson nous propose une analyse fine et implacable du capitalisme du réel, et de sa nature première : la guerre.

Et il ne s’agit pas ici de revenir sur les « guerres du passé », ou d’un énième souvenir facilement aseptisé des guerres, mais bel et bien d’une étude ne laissant aucun doute sur la réalité factuelle et idéologique des dernières décennies qui nous concernent directement, dont nous sommes contemporain.e.s, et qui ont porté la violence impérialiste et la guerre partout, de l’Irak à la Bosnie, de la Somalie au Mali.

Produit d’un long travail d’enquête à la croisée du journalisme critique et de l’expérience d’un engagement politique anti-impérialiste directement héritier des luttes de décolonisation de la deuxième moitié du 20ème siècle, cet ouvrage décortique l’infamie des doctrines impérialistes et capitalistes qui n’ont cessé de faire du monde un vaste champ de bataille en vantant les mérites d’un Occident soit-disant « pacifié ».

Plus que jamais il réaffirme cette exigence morale et politique : « Plus jamais la guerre » tout en proposant une analyse du futur proche de ce qu’annoncent les nouveaux rapports de pouvoir mondiaux et les doctrines militaires modernes.


« Le capitalisme du réel, sa nature impérialiste, pris dans la nasse des intérêts et contradictions propres à la mondialisation, traversé par les ambitions géopolitiques pour le partage des zones d’influence entre grandes puissances et puissances régionales, perverti dans l’entrelacs de réseaux d’alliances hétéroclites et de circonstance, entraîné dans le cycle infernal de la militarisation du monde dont l’Occident est le principal camelot, ne peut changer de nature. Pour les principales victimes des guerres, de l’exploitation, des inégalités, des exclusions, du colonialisme, du racisme, pour les peuples, inverser le cours des choses est la question posée et à résoudre, l’utopie à inscrire dans le réel. »