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Trilogie Seule, la vie...
Julien Blanc
Article mis en ligne le 14 mars 2019
dernière modification le 19 août 2019

Seule, la vie... Tome 1 : Confusion des peines

Orphelin recueilli par une marraine aussi bigote qu’austère, Julien Blanc sera rapidement envoyé à l’orphelinat puis en maisons de redressement à une époque où ceux qui ne filaient pas droit n’avaient que les coups ou la charité pour avenir. Il y apprendra la faim, l’humiliation et ne deviendra que révolte : une révolte qu’il partage ici sans artifice et qui n’altérera en rien ses rêves.


Seule, la vie... Tome 2 : Joyeux, fais ton fourbi

« Joyeux », c’est le surnom donné aux damnés qu’on laisse pourrir dans les bataillons disciplinaires d’Afrique. « Joyeux », quelle ironie... Julien Blanc revient sur l’épisode le plus tragique de sa jeunesse : les années passées dans ces fameux bat’ d’Af’, réservés aux fortes têtes et aux délinquants. Lui, le révolté, ressent une rage noire envers la bêtise et l’obscurantisme de ceux qui les ont envoyés là. Sa tendresse, il la garde pour ses compagnons d’infortune, tant son désir est puissant de trouver l’essence humaine en chacun d’eux. Car l’humanité est bien là, éclatante, exemplaire, chez ces brutes avilies cherchant, comme des enfants, à être aimées.


Seule, la vie... Tome 3 : Le Temps des hommes

Certains êtres ne sont peut-être pas faits pour le bonheur ; pour Julien Blanc, c’est le bonheur qui ne semble pas fait pour lui. Quand après une enfance déchirante et une jeunesse volée il voit enfin se lever le soleil sur son avenir, là, à Barcelone, loin de Paris où il est « tricard » à cause d’anciens démêlés avec la justice, se profile à l’horizon l’année 1936… la guerre civile. Le retour du malheur. Il s’engage aux côtés des Républicains, des Anarchistes, mais refuse de prendre les armes. Il sera infirmier, sous les bombes à Madrid, où il risque sa peau pour sauver celle des autres. Son histoire devient alors celle de l’Espagne, passionnée, généreuse, tragique. Heureusement, pour soulager le cœur des hommes, même des moins chanceux, il reste l’amour. Pour Julien Blanc, il s’appelle Paquita.
Mais, il y a des lendemains qui s’évertuent à ne pas vouloir chanter…