Et si les « Faucheurs volontaires » d’OGM n’étaient que l’avant-garde de poussées radicales écologistes à venir ? Face aux urgences des crises écologiques, il semble n’y avoir pour l’instant que verdissement de discours ou récupérations variées. Voilà qui peut inciter des esprits motivés et ardents à recourir à l’action directe, à considérer, par exemple, selon les termes de l’écrivain américain E. Abbey, que si le monde sauvage est désormais hors-la-loi, seuls les hors-la-loi peuvent sauver le monde sauvage.
Cet ouvrage se place dans une telle hypothèse et passe en revue quelques-unes des questions pouvant alors se poser. Dans quelles conditions la désobéissance, dans un État de droit, est-elle légitime ? La non violence doit-elle inclure les objets ? Quelles sont les limites des interventions légalistes ? Qu’est-ce qu’une action directe ? Les véritables éco-terroristes sont-ils ceux qui empêchent des saccages de nature ou bien plutôt ceux qui parsèment la planète de poisons ?
Cette étude décrit également quelques mouvements d’action directe, surtout anglo-saxons, comme par exemple l’ONG centraliste Greenpeace ou encore Earth First ! des années 1980, la référence encore maintenant, etc.
Préparons-nous au débat.