Au cinéma, mai 68 dura treize ans, ouvrant jusqu’en 1981 une page essentielle de l’histoire du cinéma français injustement ensevelie sous l’étiquette de "cinéma militant". Historiquement en effet, ce cinéma reste parlant, témoignant d’une France enragée continuant de croire au changement, de l’épopée de Lip à la résistance du Larzac, des grèves en usines aux églises occupées. Cinématographiquement, il révèle plus encore, ni plus ni moins que l’existence d’un chaînon manquant entre le cinéma direct des années 60 et le documentaire d’auteur des années 80. Au coeur de ces années 70 figure le collectif Cinélutte, symbolisant à lui seul tous les enjeux de la période, mêlant cinéma et politique, lutte des formes et formes de lutte, offrant quelques un de ses plus beaux films à l’hypothèse d’un cinéma partisan. DVD 1. Ce n’est qu’un début, continuons le combat de Claudia von Alemann, (1968-1969, 45 mn) - Kimbe red pa moli (1971, 17 mn) - Cinélutte : Bonne chance, la France (1974-1975, 100 mn) triptyque composé de : L’autre façon d’être une banque, Portrait ou comité Giscard, Un simple exemple. DVD 2. Cinélutte : Jusqu’au bout (1973, 40 mn) - Petites têtes, grandes surfaces-anatomies d’un supermarché (1974, 36 mn) - A pas lentes (1977-1979, 39 mn). un CD. portrait musical de Colette Magny. Concert d’hommage à la chanteuse par François Tusques et Hélène Bass, enregistré en avril 2001 (40 mn).
Editions Montaparnasse
Le Cinéma de mai 68. Volume 2 : l’héritage
Article mis en ligne le 3 juin 2009
dernière modification le 8 juillet 2019