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Heureux les simples d’esprit

Cara Zina

mercredi 25 avril 2018

Collection « POCHE »

« On était les rois du monde et on ne pensait pas pour toujours, mais à jamais. De sales gosses pas censés atteindre l’âge adulte, sauf que moi je n’avais aucun tatouage ni piercing, rien d’indélébile ; quand je rentrais chez mes parents, de temps en temps j’enfilais ma redingote et j’allais à l’opéra avec ma mère. Ma famille c’était pas du Zola, je n’avais rien à fuir, je n’étais pas mal aimée […]. Les Bérus ont vieilli, se sont mis à chanter Mineurs en danger plutôt que Vive le feu, comme NTM a fini sur Pose ton gun après Qu’est-ce qu’on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
Toute fièvre se négocie finalement. »

L’auteure de Handi-Gang s’inspire de sa jeunesse pour imaginer les déboires d’une punkette assagie que la vie s’acharne à ramener dans la marge. Elle raconte au passage la formation du premier groupe de punk rap féministe et décrit avec la même dérision ses fiascos sportifs, le handicap de son fils, ses déboires amoureux, l’hôpital, l’école et la quête du bonheur.

« Nerveux et élégant, le style de Cara Zina a chaussé des rangers pour répandre une bonne humeur assassine. » Virginie Despentes


Heureux les simples d’esprit
Cara Zina, Éditions Libertalia, 224 pages, 10 euros