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C’est la nuit surtout que le combat devient furieux | Une ambulancière de la Commune (1871)

Alix Payen

lundi 1er juin 2020

Écrits rassemblés et présentés par Michèle Audin

« Nous avons été bien malheureux dans ces horreurs de tranchées, la pluie ne nous a pas quittés un instant. Je n’aurais jamais cru que l’on peut s’habituer à vivre tout mouillé pendant des jours sans jamais sécher. »

Printemps 1871. Assiégée, la Commune de Paris se défend contre Versailles. Les témoignages sur ce moment sont extrêmement rares. Après celui de Victorine Brocher (Souvenirs d’une morte vivante, Libertalia, 2017), voici celui d’Alix Payen, écrit sur le vif.

Née dans une famille bourgeoise et fouriériste, Alix Payen (1842-1903) a 29 ans lorsqu’elle s’engage dans le 153ème bataillon de la garde nationale. Ambulancière et infirmière, elle participe à la défense du fort d’Issy, qui protège Paris contre les assauts de l’armée versaillaise, puis à celle du fort de Vanves. Pendant les rares moments de calme, elle écrit à sa mère.

Alix Payen a peu attiré l’attention des historiens. Pourtant, elle a participé à la lutte avec courage et détermination, et elle a décrit avec sensibilité les combats violents, souvent furieux – et la vie du bataillon sous les obus.

Ce livre est formé de lettres, dont beaucoup sont inédites. Ces documents ont été rassemblés et présentés par la romancière Michèle Audin, (Comme une rivière bleue, Gallimard, 2017 ; Eugène Varlin, ouvrier-relieur, Libertalia, 2019), animatrice du blog macommunedeparis.com.


C’est la nuit surtout que le combat devient furieux | Une ambulancière de la Commune (1871)
Alix Payen
Éditions Libertalia, 128 pages, 8 euros