Claude Guillon
Notre patience est à bout. 1792-1793, les écrits des enragé(e)s
Claude Guillon
Article mis en ligne le 5 mars 2009
dernière modification le 11 juin 2017
En 1792-93, ceux qu’on appelait les Enragés, la frange la plus radicale de la Révolution française, entendaient poursuivre la révolution à laquelle modérés et jacobins rêvaient de mettre u terme. À Paris et à Lyon, ils ont laissé des brochures, des discours, des journaux, un bouillonnement d’idées et de pratiques : démocratie directe, droit de tous aux produits de base, pleine citoyenneté des femmes...