– Le temps des bouffons de Pierre Falardeau (1985, 15 mn)Applaudissons-nous, we are magnificent people !- Le désarroi esthétique de Pierre Carles (1996, 14 mn)Je reviens toujours à « Que faire de cette liberté ? ». C’est à la fois un bonheur, un désarroi, une sorte de désarroi esthétique.- L’initiation de Boris Carré et François-Xavier Drouet (2007, 63 mn)Quand on restructure, on dégage. On prend un fichier Excel. On met des noms. Des gens que vous ne connaissez pas, donc c’est pas très grave.
Y a porte ouverte, chez les pauvres. Tout l’État rentre dedans, l’huissier, l’éducateur, le policier et le journaliste à leur suite. Mais chez les riches, t’as le visiophone à l’entrée. Le digicode. Les codes tout court. Pénétrer chez eux, avec une caméra comme cheval de Troie, y a rien de plus drôle, mais rien de plus dur. Et les voilà, cette fois, par trois fois même, on y est : au premier rang chez les possédants.Dans le banquet des « maîtres » du Québec – qui se prétendent tous « magnificent » et « beautiful », avec Le temps des Bouffons.Chez ce fils de pub en Désarroi esthétique, avec « Bison futé » pour toute oeuvre et néanmoins persuadé de son « génie ».Chez les futurs « cadres en fonction », enfin, de L’Initiation, petits maîtres en cravates, à qui on enseigne sur un tableau le « costume », la « confiance », et « le sens qui est là : moi ».Parce qu’« on ne naît pas comme ça, on le devient » : leur ego grossit comme le crapaud de la fable, assez pour occulter le reste des vivants.(François Ruffin)