Raymond Espinose,
Mauvaises nouvelles de la liberté
Article mis en ligne le 19 février 2008
dernière modification le 4 juillet 2019
Dans ce vaste supermarché qu’est devenu la planète, les coeurs purs" chantés par Caussimon se font désormais rares : se laisser envoûter par le chant des sirènes, corrompre "pour une poignée de dollars", entraîner par une pensée dominante de plus en plus dévoyée, est plus aisé que d’entrer en résistance et d’opposer à la déliquescence des temps la force du refus. Aussi trouve-t-on peu de héros "positifs" dans ce recueil de nouvelles de Raymond Espinose, à qui on doit déjà un "Jacques Prévert" très réussi.