« sans doute as-tu rêvé cette nuit d’horreur…
rien qu’une vision de ton esprit…
réveille-toi… réveille-toi… »

L’homme dans la nuit : Un wagon de munitions de l’armée est plastiqué dans la nuit corrézienne alors qu’une guerre bipolaire sourd au cœur même de l’Europe. Un homme traqué par les gendarmes et poursuivit par son passé se réfugie sur les lieux de sa jeunesse où il cherche à disparaître. Ces intrigues se superposent et nous aident à comprendre l’histoire de cet homme en fuite qui interroge son existence et vit avec ses seuls souvenirs en étendard.

La caverne : Quelques années après cette histoire, un dialogue se noue entre deux hommes dans un bistrot de campagne. Ils évoquent l’affaire du wagon, leurs vies et une ruralité qui disparaît.

Dans cette première publication, dont il a mis dix années à venir à bout, Alexis Liena nous mène sur les sentiers d’une Corrèze intime et à travers ses forêts pour conter l’histoire hallucinée d’un homme que tout abandonne.
Avec L’homme dans la nuit et La caverne, Alexis propose deux récits profonds et forts sur la disparition du monde paysan et l’avènement d’un autre, technologique et d’une extrême violence.

Alexis Liena, âgé de trente-sept ans lors de la parution de cet ouvrage, vit et écrit en Corrèze. C’est par des balades quotidiennes qu’il cultive cet amour inconditionnel de ces terres.
Son seul texte publié, « Lettre kalmouke », a paru en Russie dans les Cahiers du monde russe, le 6 septembre 2012, texte coécrit avec et traduit par son ami, Vassili Golovanov (1960-2021).