Rire, mais comprendre…
« Que voilà un livre salutaire, alliant le plaisir de lire et la force des arguments. Ce nouvel ouvrage de Narcisse Praz, écrivain et collaborateur régulier de la presse des libres penseurs, sous forme de dictionnaire, traite de la laïcité comme un remède à ces vieilles maladies de l’Humanité que sont les religions. Comme citoyen du Valais, Narcisse Praz sait à quoi s’en tenir quant au cléricalisme, ce livre a même failli en être victime, bien sûr pour des raisons « économiques »… en Suisse il n’y a pas de censuré.
À l’heure où on voudrait voir le continent européen se recouvrir de clochers, d’églises, de temples, de synagogues et de mosquées, il est temps de rappeler que la Séparation des Églises et de L’État est une nécessité pour protéger les libertés humaines, dont la première est de pouvoir penser librement, et librement critiquer les religions.
On voit clairement dans ce livre que la Libre Pensée et la laïcité sont bien des principes qui surmontent les frontières. Depuis le début de leur existence, les associations de libres penseurs se sont toujours donné la main pour agir ensemble pour se libérer du joug de l’oppression, qu’elle soit économique, culturelle, religieuse ou politique. Dans toutes les langues ni dieu ni maître, à bas la Calotte et vive la Sociale, cela se comprend et se met en œuvre. »
Christian Eyschen et Michel Godicheau de l’Association internationale de la Libre Pensée.
Narcisse-René Praz naît en Suisse dans une famille très catholique. Élève brillant, il est placé très jeune chez les pères salésiens d’où il est renvoyé vers l’âge de 17 ans. Amer souvenir… Après des études classiques, il enseigne les langues modernes. Il publie son premier roman dès 1954. Athée, libre penseur et anarchiste, Narcisse Praz, installé à Genève, mène aussi un commerce horloger et la rédaction d’un hebdomadaire satirique libertaire La Pilule. 200 numéros paraîtront de 1970 à 1975. Il écrit également pour Le Libre-penseur, périodique romand laïque et indépendant.