Les 43 étudiants d’Ayotzinapa fut le massacre de trop. Ce que chaque Mexicain savait et ne pouvait dire, dorénavant plus personne ne peut le nier : la collusion entre les narcotrafiquants et l’appareil étatique.
Dans une enquête loin de tout sensationnalisme, John Gibler, journaliste étasunien, nous plonge dans l’histoire du narcotrafic, ses liens avec les États-Unis, en déconstruit les mythes et montre l’horreur quotidienne de cette guerre de la drogue : les « disparitions », les assassinats, la peur, la loi du silence et l’impunité absolue des responsables.
Mourir au Mexique est cette chronique sombre et dérangeante, enquête de terrain, dénonciation critique de ce que le narcotrafic est pour le capitalisme : une véritable aubaine où les profits nagent dans le sang.
Mourir au Mexique | Narcotrafic et terreur d’État
John Gibler
Article mis en ligne le 1er décembre 2015
dernière modification le 7 juillet 2019