Depuis quelques années, Zerocalcare est débordé par son succès, au point de ne plus avoir le temps de voir ses amis. Contre toute attente, il les retrouve au mariage de Sanglier. Leur situation n’a pas tellement évolué : ses amis rêvent toujours d’une carrière à laquelle ils devront renoncer, d’enfants qu’ils ne pourront pas avoir et, pour ceux qui en ont, l’avenir demeure tout aussi incertain.
Zerocalcalre rend compte des problèmes rencontrés par toute une génération, celle des plus de trente ans, qui se trouvent confrontés tous les jours aux nuances les plus diverses de la précarité de l’existence. Des incertitudes qui se manifestent dans le milieu du travail aussi bien que dans les rapports amicaux ou amoureux, et qui s’incarnent ici sous la forme de monstres terriblement familiers : Arnath, le démon du sentiment de l’irréversible, ou encore Grandméchantibuth, le démon de l’attente impuissante pour ne citer qu’eux.
Une lueur d’espoir cependant pour le groupe : un appel à projets auquel ils ont participé pour obtenir des subventions. Une réponse qui permettra aux personnalités de chacun d’évoluer. Avec la conviction que, s’il est impossible de contrer les difficultés sociales, la force des liens amicaux et familiaux permet de les affronter.