Zonzon, geôle, taule, trou, séchoir, cabane, gnouf, cage, cellule. Lahass a connu la vie monotone et claustrée des centres pénitentiaires et, comme au Monopoly, il est passé par la prison sans toucher les vingt mille boules de la case départ. Imaginez votre héros de BD préféré, Spirou, Mafalda, le Chat, Andy Cap, Maurice ou Patapon dessiné entre quatre murs, coincé dans 9 m² à tourner en rond, à moisir, à sécher… tel fut le quotidien de Lahass à Fresnes.
Ses drolatiques Brèves de prison (...)
Accueil > Mots-clés > Auteur > Alexandre Marius Jacob
Alexandre Marius Jacob
Articles
-
Brèves de Prison
10 février 2021 -
Travailleurs de la nuit
24 octobre 2011Ce livre contient l’adresse que le monte-en-l’air Jacob rédigea lors de son procès en 1905, Pourquoi j’ai cambriolé, suivi des Souvenirs d’un révolté, écrit en prison, qui relate avec verve ses derniers jours de liberté en même temps qu’il donne un aperçu saisissant du milieu illégaliste de la « Belle époque ».
« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. » -
Alexandre Marius Jacob | Voleur et Anarchiste
30 novembre 2015Nouvelle édition 2019 revue et augmentée
En ce début de XXe siècle, la criminalité augmenterait dans des proportions inquiétantes. La France a peur et la Belle Époque n’est qu’un leurre. Tout en haut, une bourgeoisie arrogante et triomphante. Tout en bas, la masse des traîne-misère et l’ordre répressif. Pas bouger, le pauvre ! Sinon, prison, bagne, échafaud.
Le droit de vivre ? Il ne se mendie pas pour le voleur Alexandre Jacob. Le droit de vivre ? Il se prend, nom d’une (...) -
« Tout homme a droit au banquet de la vie »
13 juillet 2022« Le peuple évolue tous les jours. Voyez-vous qu’instruits de ces vérités, tous les meurt-de-faim, tous les gueux, en un mot, toutes vos victimes, s’armant d’une pince-monseigneur, aillent livrer l’assaut à vos demeures pour reprendre leurs richesses, qu’ils ont créées et que vous leur avez volées. Croyez-vous qu’ils en seraient plus malheureux ? J’ai l’idée du contraire. »
Auteur d’une audacieuse campagne de cambriolages avec sa bande des Travailleurs de la nuit au début du 20ème (...) -
Les Hommes Punis | Un médecin au bagne
24 octobre 2020Préface de : Jean-Marc Delpech et Philippe Collin
Parmi les écrits sur le bagne – souvenirs de condamnés, reportages de journalistes sur les pas d’Albert Londres ou récits à sensation –, le livre de Louis Rousseau, publié en 1930 et jamais réédité, fait date.
Dans cette démonstration à charge contre les pénitenciers en Guyane, l’ancien médecin des îles du Salut analyse, avec le concours de l’anarchiste et bagnard Alexandre Jacob, le traitement de la question pénale par l’État français (...) -
Souvenirs d’un révolté suivi de Pourquoi j’ai cambriolé
2 janvier 2022Préface de Marc Viret
Figure de proue de l’anarchisme français, Alexandre Marius Jacob (1879-1954) fut honnête cambrioleur, écrivain, journaliste et mécène de la presse libertaire. Le vol est pour Marius Jacob une arme politique : "Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend." Ceux qu’on appelle les "travailleurs de la nuit" ne cherchent pas l’enrichissement personnel, mais l’effondrement d’un système inique.
Le produit des cambriolages sert avant tout à soutenir la cause (...) -
Extermination à la française | Lettres de prison
20 mai 2020« Le règlement prescrit le silence absolu, il est vrai, mais comme on entend claironner des coqs, aboyer des chiens, chanter des oiseaux et que ces différentes manifestations du son constituent le langage des bêtes, un forçat se dit que ce qui est permis à des animaux ne devrait pas être défendu à des hommes, et de temps à autre, les lois naturelles reprenant leurs droits, il arrive que des condamnés commettent le crime de parler… »
Le 13 janvier 1906, Alexandre Marius Jacob (1879-1954), (...) -
Alexandre Marius Jacob, le forçat intraitable
20 octobre 2012« Rien ne tombe du ciel, ni avant les expropriations, car les propriétaires font du mal ; ni après : quand nous en aurons terminé avec ces absurdités, il nous faudra continuer avec nos idées, qui sont les idées anarchistes, les idées de responsabilité. Voilà pourquoi les expropriations sont nécessaires, humaines, et d’amour. Quel plaisir de prendre des objets d’une grande valeur, des églises et des cathédrales, de les travailler, les rendre utiles sans aucune violence. De faire tout le (...)
-
Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur. Portrait d’un anarchiste
17 septembre 2008Loin, très loin des clichés de l’extraordinaire aventurier, l’histoire de l’honnête Travailleur de la nuit, du "cas témoin de l’illégalisme" (selon l’expression de l’historien Jean Maitron) s’inscrit de toute évidence dans le cadre d’une guerre sociale pensée et menée au nom de l’idéal anarchiste à la fin du XIX ème siècle. L’histoire de Jacob finit par éclairer celle de tout un mouvement. Et l’irrévérencieux cambrioleur, qui porte haut le verbe libertaire, est appelé à payer très cher ses (...)