"Le Discours préliminaire, paru en Novembre 1984, constituait le premier fascicule de l’Encyclopédie des Nuisances. Je l’avais rédigé pour servir de base d’accord et de programme à ceux qui s’étaient associés avec moi dans le but d’entreprendre la publication périodique de ce Dictionnaire de la déraison dans les sciences, les arts et les métiers." Jaime Semprun
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Éditions de l’Encyclopédie des nuisances
Articles
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Encyclopédie des Nuisances. Discours préliminaire. (Novembre 1984)
3 juin 2009 -
Le Sens du vent. Essai sur la nucléarisation de la France au temps des illusions renouvelables
12 juin 2010Dans la lignée de précédents ouvrages chez le même éditeur, une réflexion sur la technique, le progrès, l’écologie.
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Durruti dans le labyrinthe
11 janvier 2008Dans ce qu’il est convenu d’appeler la guerre d’Espagne, Durruti incarne la tentative, combattue par les staliniens comme par les « anarchistes de gouvernements », de faire triompher un antifascisme révolutionnaire ; de mener, comme il le disait, « la guerre et la révolution en même temps ».
Citant abondamment les protagonistes, à commencer par Durruti lui-même, l’auteur expose les faits sans embarrasser leur relation de considérations dogmatiques ou de théorisations arbitraires.
S’il (...) -
Une tragédie sans héros | Essais critiques sur la politique, la guerre et la culture (1938-1957)
26 novembre 2013Dwight Macdonald (1906-1982), rédacteur en chef de Partisan Review entre 1937 et 1943, avant de fonder sa propre revue politics (1944-1949), devenu trotskiste sans avoir été stalinien, puis pacifiste et anarchiste, ami d’Orwell qu’il accueillera dans politics, il fut, comme lui, inséparablement hostile au capitalisme et à la bureaucratie stalinienne.
Singulier aussi par sa capacité à remettre en cause ses propres certitudes, réfractaire à l’esprit de parti et à tout dogmatisme, il fut (...) -
D’Or et de sable
20 février 2008Les textes rassemblés dans ce volume ontété écrits en diverses occasions maisaffrontent tous, sous différentes facettes,un même problème : le caractèredogmatique et figé de certaines théorisations, envigueur dans la critique sociale ou utilisée par celle-là, joint à une tenacepropension à perpétuer des schémas éculés en matière historique.
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Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable
17 septembre 2008Dans les discours du catastrophisme scientifique, on perçoit distinctement une même délectation à nous détailler les contraintes implacables qui pèsent désormais sur notre survie. Les techniciens de l’administration des choses se bousculent pour annoncer triomphalement la mauvaise nouvelle, celle qui rend enfin oiseuse toute dispute sur le gouvernement des hommes. Le catastrophisme d’État n’est très ouvertement qu’une inlassable propagande pour la survie planifiée-c’est à dire pour une (...)
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Nous sommes des zéros satisfaits précédé de Limiter le déshonneur
24 octobre 2011Ces textes tirés de plusieurs recueils et dont la rédaction s’étend sur plusieurs décennies tournent autour d’une même question : comment les espoirs d’hier ont-ils pu devenir, presque du jour au lendemain, si « vertigineusement vides » que la seule attitude digne au sein de ce désastre, pour ceux qui ne se résignent pas à la capitulation, est d’essayer de « limiter le déshonneur » ?
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Longévité d’une imposture : Michel Foucault (édition revue et augmentée), suivi de Foucaultphiles et foucaulâtres
11 juin 2010De tous les jargonneurs philosophiques qui ont eu leur heure de gloire en France dans les années 60 et 70 avant de connaître une seconde jeunesse avec l’engouement des universitaires américains pour la French Theory, Foucault est certainement celui dont l’œuvre jouit encore aujourd’hui du prestige le plus durable. Puisque ses livres sont supposés être des « boîtes à outils », il convient d’examiner de plus près ce que valent les outils en question, notamment sous l’angle de leur pertinence (...)
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Les Transformations de l’homme (1956)
19 février 2008"L’homme moderne s’est déjà dépersonnalisé si profondément qu’il n’est plus assez homme pour tenir tête à ses machines. L’homme primitif, faisant fond sur la puissance de la magie, avait confiance en sa capacité de diriger les forces naturelles et de la maîtriser. L’homme posthistorique, disposant des immenses ressources de la science, a si peu confiance en lui qu’il est prêt à accepter son propre remplacement, sa propre extinction, plutôt que d’avoir à arrêter les machines ou même (...)
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L’Idéologie froide. Essai sur le dépérissement du marxisme (1967)
17 septembre 2009"Si la pensée est "fileuse de mémoire", comme Platon nous l’a enseigné, ce travail est plus que justifié en ce temps guetté par l’amnésie. Si par surcroît la jeune génération y trouve quelque raison supplémentaire d’accueillir avec des ricanements redoublés la vaine rhétorique des mystificateurs à peine démystifiés, et d’oser se chercher elle-même à l’extrême pointe de son nécessaire et salutaire scepticisme, il aura accompli tous mes vœux et je ne saurais rien lui souhaiter de meilleur."