« Le Français, les Français ; l’Allemand, les Allemands. Quand nous avions vingt ans, nous accordions trop à un moralisme (dans les deux sens du mot) anarchisant. Anarchie signifiait l’espérance d’un homme délivré des contraintes grossières de l’économie. L’anarchiste ne croyait pas à une âme immortelle, mais à un moi périssable, d’autant plus précieux d’être périssable, à un moi, si l’on peut dire, à la fois absolu et périssable. Un moi n’était ni français ni allemand. Il ne différait (...)
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