« On ne peut rien pour un peuple épris de sa servitude », écrivait Georges Darien dans La Belle France au début du siècle dernier, quelques années avant que les peuples européens jouissent de la grande boucherie patriotique de 14-18. L’homme est le seul animal avide d’être dressé, d’où une sourde nostalgie de l’esclavage. Aujourd’hui, l’économie cannibale prospère sur les crises qu’elle crée et entretient.
Les hommes, et singulièrement les Français, ne se révoltent pas. Au contraire, ils (...)
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