« Le rose est une technologie du genre particulièrement redoutable. On ne se méfie pas (ou pas assez) de la couleur. »
Tout le monde le sait, « le rose, c’est pour les filles ». De fait, il rattache au féminin tout ce qu’il colore. Tour à tour marqueur de beauté ou de séduction, de douceur ou de naïveté, il contribue à une esthétisation du genre et à la perpétuation de stéréotypes : d’un côté, il rend le féminin superficiel, artificiel, donc paradoxalement invisible ; de l’autre, son (...)
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