2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte organise le coup d’État qui lui permettra de restaurer l’Empire. Un peu plus tard, Proudhon achève sa peine de trois années de prison pour injures au même Louis-Napoléon alors président de la République. Alors que la plupart des républicains choisissent l’exil, Proudhon propose ses services pour aider Louis-Napoléon à laisser le pays se gouverner lui-même car ce dernier n’a qu’une seule alternative : césarisme ou anarchie.
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Éditions TOPS / H. Trinquier
Articles
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La Révolution sociale démontrée par le coup d’Etat du deux décembre (1852)
1er octobre 2013 -
Quelques écrits
22 juillet 2010Ouvrier graveur, il représenta la section de Sonvillier dès le premier congrès de l’A.I.T., en 1866. Militant anti-autoritaire, « il avait un don étonnant, nous dit Kropotkine, pour démêler les plus difficiles problèmes d’économie ou de politique, qu’il exposait, du point de vue de l’ouvrier, sans rien leur enlever de leur sens le plus profond. » Son ami James Guillaume a réuni dans ce volume ses principaux écrits.
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Proudhon | Les Années Politiques
1er septembre 2014Les trois ouvrages que nous reproduisons – À travers une révolution, par Alfred Darimon (1884), La Propriété c’est le vol, vaudeville de Claiville (1848) et Proudhon devant l’Assemblée nationale, par Junius (1848) – traitent des cinq années où Proudhon a sincèrement cru qu’une action politique pouvait, si ce n’est faire œuvre révolutionnaire, tout au moins changer en profondeur l’organisation économique et sociale. Il faut dire que le peuple venait de mettre en fuite Louis-Philippe et (...)
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La Guerre et la Paix - Tome 1
11 janvier 2010" Le meilleur moyen de parer aux calamités de la guerre, en supposant sa continuation, consiste précisément dans la reconnaissanc du droit de la force."Proudhon entreprend l’analyse de l’un des faits les plus étranges et les plus constants de l’humanité : la guerre. Principal moteur de l’évolution des sociétés, révélation religieuse, révélation de la justice et, en même temps, variété du cannibalisme et du sacrifice humain. Cette étude s’inscrit dans la proposition fédéraliste de Proudhon, (...)
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Propos subversifs (1921)
6 décembre 2009"L’anarchiste se distingue et se sépare de tous parce qu’il ne veut être ni maître ni esclave. il ne veut pas s’incliner mais il ne veut pas que les autres s’inclinent devant lui. (...)Il admet cette formule merveilleuse qui inspirera probablement l’humanité future : Ni maître ni esclave."
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La conquête du pain
29 janvier 2010« La misère fut la cause première des richesses. Ce fut elle qui créa le premier capitaliste. Car, avant d’accumuler la plus-value dont on aime tant à causer, encore fallait-il qu’il y eût des misérables qui consentissent à vendre leur force de travail pour ne pas mourir de faim. C’est la misère qui a fait les riches. »
Articles de presse recueillis pas Élisée Reclus et qui font de Kropotkine un des principaux théoriciens du communisme anarchiste. -
Du Principe Fédératif
15 décembre 2009« Assurément je nie la grande féodalité des nations, aussi bien celle du Moyen-Âge que celle du siècle présent ; je nie la féodalité nobiliaire et la féodalité industrielle ; je nie la féodalité des États, et pourquoi ? Sans doute parce que je suis fédéraliste. »
Édité peu de temps avant la mort de l’auteur, cet écrit est le premier - et demeure le principal - de ceux qui ont envisagé le fédéralisme non pas seulement comme un dépassement des souverainetés, mais comme principe général, (...)