Pourquoi peut-on étudier le Japon en particulier, mais pas l’étranger en général ? Avant tout parce que la conception que l’on se fait de l’universel reste largement monolingue et autocentrée.
Liée à l’ignorance – ou au déni – du caractère nécessairement situé de l’étude des réalités étrangères, cette situation tend à reproduire les logiques de domination qui structurent le monde. Il en résulte un face-à-face délétère entre ceux qui n’appréhendent le réel qu’au prisme d’intérêts locaux (...)
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