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‌Le fascisme français | Le 6 février 1934 et le déclin de la république

Brian Jenkins et Chris Millington

dimanche 14 juin 2020

Les émeutes du 6 février 1934 sont la plus grave crise politique que connut la France durant l’entre deux-guerres. Pourtant les ouvrages consacrés à ces violentes manifestations d’extrême-droite sont rares.

Se fondant sur les archives de police, la presse de l’époque et les témoignages directs, Brian Jenkins et Chris Millington apportent une contribution majeure à l’histoire du fascisme en France en livrant un tableau précis des origines, du déroulement et des conséquences du 6 février. Réfutant la thèse de l’immunité française au fascisme défendue par d’éminents historiens français, ils prouvent que les ligues d’extrême-droite étaient des organisations comparables aux partis fascistes d’Italie et d’Allemagne.

Toutefois, confrontés à des forces de gauche bien organisées, les fascistes français ne purent, contrairement à leurs voisins européens, s’emparer du pouvoir avant juin 1940. Plus que de simples émeutes désordonnées, le 6 février constitue la première étape d’un processus qui aboutira au régime de Vichy et à la collaboration.


Brian Jenkins, professeur émérite de l’Université de Leeds, est spécialiste du nationalisme et de l’extrême droite en France durant l’entre-deux-guerres.
Chris Millington, professeur à l’Université de Manchester, est spécialiste des mouvements d’anciens combattants en France après la Première Guerre mondiale et de l’histoire de l’extrême-droite en France au XXè siècle.


Le Fascisme Français | Le 6 février 1934 et le déclin de la république
Brian Jenkins et Chris Millington
Éditions Critiques, 348 pages, 22 euros